Le siècle des Lumières eut ses étoiles filantes, comme Casanova,
cet aventurier vénitien qui deviendra un des hommes les plus élégants et
raffinés de son temps, et un penseur et chroniqueur remarquable révélé par ses fameuses
« Mémoires ». Bien sûr c’est aussi le grand séducteur et un homme
doué pour l’art de vivre et pour les plaisirs, sous toutes ses formes. Et bien
sûr notamment pour les parfums.
Son premier souvenir d’enfant est d’ailleurs un souvenir
olfactif : il accompagne sa mère chez une « sorcière » à Murano
(près de Venise) qui lui masse les tempes et la nuque avec « un onguent qui
exhalait une odeur suave » après avoir brûlé des drogues avec un encensoir
et emmitouflé Casanova dans un drap
parfumé !
A 14 ans il est un apprenti Abbé (le pape lui-même le déliera de ses vœux) : son curé le réprimande sur « sa frisure et l’odeur trop délicate de sa pommade (parfum) ». A quoi Casanova lui fait remarquer que nombreux sont les Abbés vénitiens qui « se servaient de pommade ambrée qui faisait se pâmer les femmes, tandis que la mienne qui sentait le jasmin, m’attirait les compliments de tous ! » et conclut au nez (si l’on peut dire) de son mentor : « Si je voulais vivre dans la malpropreté, je me serai fait capucin et non Abbé ! »…
A 14 ans il est un apprenti Abbé (le pape lui-même le déliera de ses vœux) : son curé le réprimande sur « sa frisure et l’odeur trop délicate de sa pommade (parfum) ». A quoi Casanova lui fait remarquer que nombreux sont les Abbés vénitiens qui « se servaient de pommade ambrée qui faisait se pâmer les femmes, tandis que la mienne qui sentait le jasmin, m’attirait les compliments de tous ! » et conclut au nez (si l’on peut dire) de son mentor : « Si je voulais vivre dans la malpropreté, je me serai fait capucin et non Abbé ! »…
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