EAUX DE COLOGNES ANCIENNES

Les "Grandes Eaux" de la parfumerie




Tout commença par le goût immodéré de Louis XIV et surtout Louis XV pour les senteurs d' agrumes. D'où les fameuses orangeries qui devinrent un accessoire incontournable de l'économie des châteaux royaux et bientôt de toutes les demeures aristocratiques. Mais ces orangeries fournissaient aussi pour la fabrication des eaux, d'importants contingents olfactifs. Les citrons étaient "caressés" avec une éponge naturelle puis celle-ci était pressée afin de recueillir en douceur quelques goutes d'huiles essentielles...
Ces parfums nouveaux légers, propres à la friction et aux besoin de l’hygiène corporel quotidien, devinrent au XIXème siècle une référence sous le nom générique d'Eaux de Cologne.
Dans la tradition des Eaux  anciennes, Nicolas de Barry a reformulé deux jus précieux:



L´Eau du Cardinal
L'Eau du Cardinal, un parfum tout en agrumes, est rehaussée d'une pointe de Néroli, précieuse et fraîche, comme en portaient les ecclésiastiques et les aristocrates à Versailles, sur les pas de Richelieu, Mazarin ou du Cardinal de Bernis, le confident de la Pompadour et le partenaire de Casanova...




L´Eau du Vizir
L'Eau du Vizir, est une fragrance  pour les étés brûlants du Moyen Orient avec cette touche de Vétiver et de Basilic, propre à rafraîchir la peau sous le soleil, à donner à l'ombre du Palais, un sillage de Grand Seigneur...

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